
The Climate Parliament and UNIDO co-organised two events on 16th and 17th June in collaboration with the Pan-African Parliament and with support from the European Commission's Directorate-General for International Cooperation and Development (DG DEVCO). The sessions included legislators from Benin, Burkina Faso, Congo Brazzaville, Djibouti, DRC, the Gambia, Ghana, Ivory Coast, Mali, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, South Africa, Tanzania and Uganda. Ms Camille André-Bataille, CEO of ANKA Madagascar, gave presentations on the company’s work developing and delivering modern, reliable, clean, sustainable and affordable energy solutions for rural and isolated communities in Madagascar. This was followed by comments from Mr Kandeh Yumkella, MP from Sierra Leone, and Mr Daniel Martin from UNIDO, both experts in renewable energy and rural electrification.
Camille André-Bataille and Kandeh Yumkella highlighted the challenges faced in Africa, where 570 million people still lack access to energy. Despite having excellent resources of renewable and especially solar energy, the continent has only achieved 5GW of clean energy capacity, which is approximately 1% of the global capacity.
In order to tackle these issues, ANKA Madagascar adopts a holistic approach, intertwining rural electrification and socio-economic development. This approach is based on a decentralised model, and supports rural entrepreneurs, farmers and others to best adapt to the new energy equipment and use it in the most productive way. ANKA conducts energy audits to help consumers spare energy and reduce their carbon footprint and costs. The company also offers expertise to the private or public sectors and international bidders in planning smarter projects, learning from previous experience, thereby contributing to making the mini-grid sector more attractive.
The discussions focused on Daniel Martin and Kandeh Yumkella’s action recommendations for the parliamentarians on this theme. The parliamentarians pointed out the challenges faced in their countries regarding rural electrification: exodus of populations, high price of electricity, or the lack of local training related to the development of renewable energy. The main challenge facing rural electrification remains the funding of mini-grid projects, which is usually based on public-private partnerships. Without public subsidies, private investors will not take the risk of investing in such projects. In particular, this raises the question of ensuring a return on investment when the national grids reach the rural areas. Consistent regulations and planning must take into account the coexistence of off-grid and on-grid systems and include responses to off-grid solutions. Such integrated planning must include tariffs, streamlining of licensing, capacity building for local banks to make concessions of lands where the national grid is not expected to expand in the next few years, the creation of regulatory bodies, technical compatibility of off- and on-grid systems, or the creation of local supply chains based on training programmes in these new technologies.
It was concluded that there is a real need for political will to end fossil fuel subsidies and to turn to renewable energy. Electrification of rural areas is essential to allow economic growth and limit migration from rural areas to cities.
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Tables rondes virtuelles sur l'électrification rurale en Afrique
Le Parlement du climat et l'ONUDI ont co-organisé deux événements les 16 et 17 juin en collaboration avec le Parlement panafricain et avec le soutien de la Direction générale de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne (DG DEVCO). Les séances ont accueillis des législateurs du Bénin, du Burkina Faso, du Congo Brazzaville, de Djibouti, de la RDC, de la Gambie, du Ghana, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Leone, de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie et de l'Ouganda. Mme Camille André-Bataille, PDG d'ANKA Madagascar, a présenté le travail de son entreprise dans le développement et la fourniture de solutions énergétiques modernes, fiables, propres, durables et abordables pour les communautés rurales et isolées de Madagascar. Cette présentation a été suivi par les interventions de M. Kandeh Yumkella, député de la Sierra Leone, et de M. Daniel Martin de l'ONUDI, tous deux experts en énergies renouvelables et en électrification rurale.
Camille André-Bataille et Kandeh Yumkella ont souligné les défis à relever en Afrique en terme d'électrification rurale: 570 millions de personnes n'ont toujours pas accès à l'énergie et malgré ses excellentes ressources en énergies renouvelables et surtout solaires, le continent n'a atteint que 5 GW de capacité d'énergie propre, soit environ 1% de la capacité mondiale.
Afin de s'attaquer à ces problèmes, ANKA Madagascar adopte une approche holistique, mêlant électrification rurale et développement socio-économique. Cette approche est basée sur un modèle décentralisé et vise à aider les entrepreneurs ruraux, les agriculteurs et autres à s'adapter au mieux aux nouveaux équipements énergétiques et à les utiliser de la manière la plus productive possible. ANKA réalise des audits énergétiques pour aider les consommateurs à économiser de l'énergie et à réduire leur empreinte carbone et à faire des économies. La société offre également une expertise aux secteurs privé ou public et aux bailleurs internationaux dans la planification de projets plus intelligents, tirant parti des expériences passées et contribuant ainsi à rendre le secteur des mini-réseaux plus attrayant.
Les discussions ont porté sur les recommandations d’action de Daniel Martin et Kandeh Yumkella à l’intention des parlementaires. Ces derniers ont souligné les défis rencontrés dans leur pays respectifs en matière d'électrification rurale: l'exode des populations, le prix élevé de l'électricité ou le manque de formation locale liée au développement des énergies renouvelables. Le principal défi auquel est confrontée l'électrification rurale reste le financement de projets de mini-réseau, qui est généralement basé sur des partenariats public-privé. Sans subventions publiques, les investisseurs privés ne prendront pas le risque d'investir dans de tels projets. Cela pose notamment la question d'assurer un retour sur investissement lorsque les réseaux nationaux atteignent les zones rurales. Une réglementation et une planification cohérentes doivent prendre en compte la coexistence des systèmes hors réseau et en réseau et inclure des réponses aux solutions hors réseau. Une telle planification intégrée doit inclure les tarifs, la rationalisation des licences, le renforcement des capacités des banques locales à faire des concessions de terres où le réseau national ne devrait pas s'étendre au cours des prochaines années, la création d'organes de réglementation, la compatibilité technique des hors- et en- réseaux ou la création de chaînes d'approvisionnement locales basées sur des programmes de formation à ces nouvelles technologies.
Il a été conclu qu'il existe un réel besoin de volonté politique pour mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles et se tourner vers les énergies renouvelables. L'électrification des zones rurales est essentielle pour permettre la croissance économique et limiter la migration des zones rurales vers les villes.